Territoires d’innovation : du concept à l’expérimentation

Territories of Innovation: from Concept to Experimentation

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Texte

Les territoires d’innovation, un regroupement terminologique à questionner

De toutes parts, il est aujourd’hui question de territoires (Antheaume et Giraut, 2005, Retaillé, 2015) et d’innovation (Fontan, Klein, Tremblay, 2004 ; Badillo, 2013). Ces deux notions, dont les définitions varient selon les contextes, les chercheurs et les acteurs (Di Méo, 2001 ; Elissalde, 2002 ; Everett, 2003), en viennent à se combiner dans les discours et les textes officiels qui appellent à construire le monde de demain. Si ces thématiques ne sont pas nouvelles, leur recoupement par contre l’est.

Les formes d’innovation sont souvent étudiées à travers des figures géographiques classiques qui ont participé à l’histoire de l’aménagement du territoire dans une perspective de relance économique à l’échelle nationale, régionale ou plus locale. À ce titre, depuis les districts industriels des années 1970 (Daumas, 2007), aux régions apprenantes des années 1980 (Florida, 1995), en passant par les technopoles (années 1970-1980), les clusters (Vicente, 2016), les pôles de compétitivité (Chabault, 2010), les milieux innovateurs (Tabariés, 2005) et autres living labs (Fasshauer, Zadra-Veil, 2020), ces formes constituent autant d’étapes et de modèles types d’innovation circonscrits à une aire d’action. Le discours de fond s’articule autour de la récurrence d’une idée phare : une concentration en un même lieu de la capacité d’action de diverses parties prenantes au service de la création de richesse économique. Nous souhaitons réinterroger la notion de territoire d’innovation en questionnant le processus d’innovation territoriale au-delà de ces figures classiques, ce que cherche à explorer ce numéro.

En effet, d’une part l’étude des territoires d’innovation a pris une certaine dimension notamment en sciences de l’information et de la communication mais aussi en sociologie avec l’étude des technopôles ou des technopoles dès les années 1970-1980 (Bernardy de Sigoyer et Boisgontier, 1996 ; De Kerorguen et Merlant, 1985) ; et d’autre part la notion de territoire a été étudiée parallèlement sous l’angle de l’intelligence économique territoriale (Bertacchini et al., 2006 ; Dumas, 2011).

Il convient de préciser ici que la notion clé de ce numéro sur les territoires d’innovation n’est ni la première (les territoires) ni la seconde (l’innovation) mais bien l’articulation des deux. Au travers des problématiques déclinées par chaque axe, ce numéro met en lumière la manière dont les différents auteurs placent le curseur plutôt du côté de l’innovation ou plutôt du côté des territoires. Il permet de cerner les contours de la possible émergence du concept de territoire d’innovation et son éventuelle congruence avec l’innovation territoriale.

Ainsi, le cahier des charges de l’appel à manifestation d’intérêt du programme d’investissement d’avenir porté par l’État définit les « Territoires d’innovation de grande ambition » (TIGA) comme porteurs d’un « projet de transformation ambitieux et fédérateur, selon une stratégie clairement définie tenant compte des spécificités du territoire » (cahier des charges, mars 2017). Le communiqué de presse lié à cette action précise que ces territoires d’innovation sont des « territoires démonstrateurs de grande ambition, susceptibles d’apporter des éléments de réponses » aux défis d’aujourd’hui (communiqué de presse, 24 mars 2017). Notre société occidentale n’en finit plus de proposer de nouvelles manières d’envisager les territoires et l’innovation, au travers de classements smart cities (Juniper research & Intel, 2017), de labels et autres sélections (lauréats TIGA 2017…). Les institutions de tous niveaux investissent le sujet, à l’image de la Commission européenne qui a décerné à Nice le titre de « ville ambassadrice de l’innovation en Europe » (7 novembre 2017). La communication pédagogique s’intéresse également à ces notions, la wikiversité proposant désormais une définition de « territoire de l’innovation ».

Dans ce contexte foisonnant nous proposons de porter sur le terrain scientifique la question des territoires d’innovation, depuis sa dimension épistémologique jusqu’aux développements pragmatiques, d’ordre communicationnels et urbanistiques. Assistons-nous à l’émergence d’un concept porteur d’enjeux réflexifs spécifiques ? S’agit-il seulement d’une nouvelle mode langagière ? Comment cet assemblage de termes largement étudiés peut-il porter de nouvelles représentations, de nouveaux discours, organisateurs d’actions génératrices d’effets ?

Un regard transdisciplinaire sur les territoires d’innovation

Nous proposons ici de faire dialoguer deux disciplines peu couramment associées que sont les sciences de l’information et de la communication et l’aménagement de l’espace/urbanisme. Les sciences de l’information et de la communication s’attachent ici aux questions des relations, des médiations sur les innovations dans les territoires et d’une manière plus large aux aspects communicationnels et sociétaux qui traversent les territoires d’innovation et constituent des enjeux pour demain. L’aménagement de l’espace/urbanisme porte son regard sur la mise en place des innovations et leurs effets sur les territoires. Il s’agit d’interroger les logiques de gouvernance des dispositifs mis en place par les collectivités territoriales et/ou les entreprises privées à l’échelle intercommunale, de la ville, ou du quartier dans une logique de transition socio-écologique des terrains étudiés. Les retours d’expérience attendus témoignent tant des projections, des attentes portées par les initiateurs de ces démarches (planification, modélisation/simulations, esquisses) que de leur concrétisation.

En parallèle et du point de vue de ces deux disciplines, il s’agit d’observer quel type de population adhère à ces propositions, se les approprient ou les rejettent. Il nous paraît particulièrement pertinent d’associer ces deux disciplines dans une réflexion sur les territoires d’innovation, partant de l’idée de Claude Raffestin (1980), selon laquelle « tout objet peut endosser une fonction patrimoniale, et tout espace peut devenir territoire, à la condition qu’ils soient, l’un et l’autre, pris dans un rapport social de communication ».

Pour ce faire, nous déclinons trois grands axes de réflexion. Le premier s’interroge sur l’épistémologie des territoires d’innovation, des éléments sémantiques aux positionnements théoriques qu’ils impliquent. Le deuxième axe vise à interroger les logiques de production de l’innovation, leur mise en place, leur diffusion dans les territoires. Enfin, nous cherchons à comprendre comment sont vécues les innovations territoriales, au travers des retours d’expérience des populations confrontées à la mise en place des dispositifs expérimentaux des terrains d’études spécifiques.

Épistémologie des territoires d’innovation : entre concept et label, légitimation, quel positionnement, quels discours ?

Cet axe invite à réfléchir à la définition et au positionnement scientifique de la notion de territoire d’innovation, tant d’un point de vue des sciences de l’information et de la communication que du point de vue de l’aménagement/urbanisme. Nous engageons une réflexion sur la spécificité des territoires d’innovation et leur conceptualisation tout en interrogeant le processus de labellisation (Bergeron, Castel, Dubuisson-Quellier, 2014 ; Dalla Pria, 2011) lié à cette terminologie, dans une perspective largement épistémologique. Il s’agit de s’interroger sur la nature des changements sémantiques (Magué, 2005) opérés. Dans quelle mesure les logiques d’innovation de ces territoires peuvent être le reflet d’une réplication de savoir-faire, de logiques éprouvées dans le temps dont il s’agit de relancer la dynamique ? A contrario, de véritables tournants ont-ils été opérés dans les systèmes de gouvernance mis en place pour garantir le succès et l’essaimage des démarches engagées et des projets portés (Araszkiewiez, 2003) ? Quels en sont les moteurs, les motifs, et les impératifs ? Par ailleurs, nous proposons de revenir sur la spécificité même des territoires d’innovation : peut-on en dresser une typologie et quels sont les critères qui permettent de les identifier ? Nous avons invité les auteurs à déconstruire les discours produits autour de ces territoires et à discuter la pertinence de leur autoproclamation. Autrement dit, c’est de la légitimité et des critères des palmarès (Brennetot 2006, population et avenir 2006 ; Cardy 2011) proposés dont il est ici question en identifiant les argumentaires qui distinguent un territoire d’innovation d’un autre ou qui le différencient d’autres territoires dont la toponymie et l’identité (Bailly 2008 ; Boyer, 2013) échappent au processus. Les auteurs sont ici invités à se prononcer sur les mécanismes et systèmes de gouvernance qui assurent la visibilité des projets à l’échelon local, régional, national et mondial. Quels sont les périmètres de ces initiatives, selon quelles logiques sont-elles mises en œuvre ? Quelles sont les frontières esquissées par le jeu de la concurrence ou de la coopération, dans quelle temporalité s’inscrivent-elles ? Plus largement enfin, les auteurs sont invités à livrer leurs réflexions autour des leviers de l’innovation : à quels impératifs répondent ces territoires d’innovation, s’agit-il d’accompagner une profonde mutation sociétale ? De pallier des inégalités sociales ? De maximiser des intérêts particuliers ? Parmi les contributeurs de ce numéro, Alexandre Grondeau nous propose de revenir sur les stratégies de marketing et de labellisation d’acteurs désireux de modifier l’image de territoires en construction ou en mutation. L’auteur déconstruit dans un premier temps le mythe de la Silicon Valley pour en comprendre la genèse de l’utopie à sa transcription. Alexandre Grondeau nous livre ensuite une analyse comparative critique qui s’appuie sur quatre terrains différents : la Silicon Valley, Bangalore, Sophia-Antipolis et Silicon Sentier. Cette typologie met en lumière les décalages qui s’opèrent entre fabrique du discours et réalités socio-urbaines et éco-systémiques des territoires d’études. Il est question de saisir tous les paradoxes et décalages entre mise en image et réalités de terrain. Nina Aubry, quant à elle, nous invite, dans son article intitulé « au-delà de l’archétype métropolitain, penser des territoires d’innovation pluriels » à questionner l’avènement d’une conception politique plurielle des territoires d’innovation fondée sur l’émergence de stratégies d’innovation alternatives au modèle métropolitain. Il est ici notamment question de mettre en lumière de nouvelles formes d’innovations nées d’initiatives citoyennes en milieu rural. L’auteure en discute les spécificités à travers une typologie visant à remettre en question la position hégémonique de la métropole dans la fabrique des discours des territoires d’innovation. C’est le concept même de territoire d’innovation qui est ici discuté à travers une analyse diachronique des différentes acceptions théoriques de cette notion. L’auteure s’interroge enfin sur l’émergence d’un discours alternatif dans le champ de l’innovation sociale au sein de territoires pluriels.

Quelles logiques pour la conception et la diffusion des innovations sur les territoires ?

Cet axe vise à interroger les logiques de production de l’innovation, leur mise en place, leur diffusion dans l’espace. Il s’agit plutôt de revenir sur des contextes, des études de cas, sur des terrains variés (en France et à l’étranger) afin de cerner les attentes des porteurs de projets de démonstrateurs (Boulanger et Jeannin, 2016 ; Marchand et Trink, 2016 ; Douay, Henriot, 2016). Il s’agit d’expliquer leurs stratégies d’implantation et leurs logiques de marketing territorial (Proulx et Tremblay, 2006, Rochette 2012, Houllier-Guibert 2012). Le contenu des vecteurs de communication utilisés par les commanditaires et les concepteurs d’innovation sert de support analytique pour comprendre les attentes espérées (Barabel, Mayol, Meier, 2010). Nous souhaitions que les propositions puissent s’inscrire utilement dans une perspective de design informationnel, d’architecture de l’information (Chartron et al., 2013) afin de mieux nourrir les dimensions informationnelles et communicationnelles de cet axe. Les propositions reçues se sont inscrites dans une ou plusieurs échelles d’analyse croisées en milieu urbain dense, périurbain et rural. Ainsi, Lionel Cauchard, Roman Solé-Pomies, Olivier Bonin présentent à ce titre un texte qui illustre toute la dynamique et le caractère reproductible de la démarche d’expérimentation en milieu urbain fondée sur l’analyse d’opérations de démonstration de natures diverses (dispositif de gestion du risque inondation, projet de test de véhicule autonome, projet d’optimisation de l’éclairage public etc…). L’approche inductive des auteurs permet de théoriser l’expérimentation urbaine autour de quatre modèles idéaux types dont il s’agit de discuter la modularité et la pertinence. Les auteurs mettent en lumière la production et la diffusion de connaissances issues du jeu d’acteurs tout au long du processus d’innovation pour en questionner la réplicabilité, outils d’analyse à la clé.

Comment sont vécues les innovations territoriales : expérimentation, représentations, perceptions

Ce dernier axe s’articule autour des retours d’expérience des populations confrontées à la mise en place des dispositifs expérimentaux des terrains d’études spécifiques. Il s’agit ici de rendre compte des mutations territoriales (Khainnar, 2016) qui succèdent à la mise en place d’une innovation (Badillo, 2013) sur un espace donné, tout au long de l’expérimentation, jusqu’à sa pérennisation ou son retrait. Cet axe interroge la présentation, la réception, l’acceptabilité de l’innovation, son appropriation au prisme des discours produits par les usagers. Il est également question d’analyser conjointement le discours médiatique autour de ces dispositifs (presse institutionnelle, médias sociaux), que les expériences soient des échecs ou des succès retentissants, qu’elles posent ou non la controverse territoriale (Gagnebien and Bailleul, 2011). Les auteurs ont été invités à mettre en lumière les discours produits par les différentes parties prenantes et leur positionnement, dans le but de cerner les freins, les oppositions ou les voies de compromis et de coopération envisagées par les usagers, des logiques de conflit à la co-construction allant vers l’intelligence territoriale (Masselot, 2014).

À ce titre, Guillaume Lacquement et Pascal Chevalier reviennent sur la capacité des acteurs locaux représentant la société rurale à se saisir du dispositif européen LEADER. Le recours à ce programme communautaire porté par l’Union Européenne implique de facto les acteurs ruraux dans une démarche participative et prospective porteuse d’innovation. Il s’agit ici de comprendre de quelle manière élus et chargés de mission mettent en place des stratégies de développement économique en exploitant le vivier territorial grâce à une action coordonnée. L’approche monographique proposée éclairera le lecteur sur la coopération engagée par le groupe d’action local Pays Pyrénées-Méditerranée, localisé en Roussillon. Soixante-et-onze projets de développement sont ainsi passés au crible de l’analyse statistique multivariée et cartographique dans le but de comprendre la logique de diffusion de l’initiative locale. Mohamed Boustane se focalise, pour sa part, sur les processus de clusterisation facteurs d’innovation. L’auteur axe son propos sur la nouvelle stratégie industrielle marocaine intitulée plan « émergence » et nous invite à nous intéresser au projet Atlantic Free Zone localisé à Kénitra, une ville en déclin industriel. Mohamed Boustane met en lumière le jeu d’acteurs de ce terrain d’étude révélant ainsi le rôle des pouvoirs centraux dans l’identification et la fabrique du projet. L’argumentaire développé atteste de l’importance de l’instrumentation des cadres cognitifs et des aspects symboliques de l’action publique, qui assure la mobilisation des acteurs locaux.

L’articulation de ces articles au fil de ce numéro permet d’explorer la notion de territoires d’innovation, leurs enjeux, et de mener vers une réflexion transdisciplinaire, source de questionnements à venir.

Bibliographie

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Citer cet article

Référence électronique

Amélie COULBAUT-LAZZARINI et Guillaume BAILLY, « Territoires d’innovation : du concept à l’expérimentation », K@iros [En ligne], 4 | 2020, mis en ligne le 10 septembre 2020, consulté le 19 mars 2024. URL : http://revues-msh.uca.fr/kairos/index.php?id=414

Auteurs

Amélie COULBAUT-LAZZARINI

URE //TransitionS, Sciences de l’information et de la communication, Université de Nice

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Guillaume BAILLY

Laboratoire ESO Le Mans (UMR 6590), aménagement de l’espace/urbanisme, Le Mans Université

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