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Dossier

Le carnet de voyage aujourd’hui

Table ronde avec Anne Pastor, Lucie Bauchot, Nicolas Buclin, Loup Blaster
Today’s Travel Journal: Panel Discussion with Anne Pastor, Lucie Bauchot, Nicolas Buclin and Loup Blaster
Philippe Antoine

Résumés

Cet article est la transcription d’une table ronde tenue en 2017 à Clermont-Ferrand. Cette manifestation a abordé l’objet et la pratique du carnet de voyageurs contemporains utilisant de nouveaux médiums, tels que des enregistrements sonores, des productions multimédias ou des films d’animation. Chaque invité, qui revendique l’appellation « carnet de voyage » pour caractériser sa production, a été invité à commenter ses propres travaux. Produits avec les outils de notre époque, ces nouveaux usages renforcent l’idée que le carnet de voyage est d’abord l’expression d’une subjectivité.

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Texte intégral

1Le texte qui suit est une transcription de la table ronde qui s’est tenue dans le cadre du Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand et à l’issue du colloque organisé à l’initiative de Gilles Louÿs : « Le carnet de voyage. Permanence, transformations, légitimation » (17 et 18 novembre 2017). Cette manifestation, qui entendait aborder l’objet et la pratique du carnet de voyage sur la longue durée, devait logiquement s’ouvrir à des œuvres contemporaines qui usent de nouveaux médiums. Enregistrements sonores, productions multimédias ou films d’animation… donnent à voir, à entendre et à lire des territoires et des rencontres qui s’émancipent de l’espace de la page et explorent des dimensions que le voisinage du dessin et du texte ne permettrait vraisemblablement pas d’aborder. Les invités que nous présentons rapidement ci-dessous ont accepté de commenter leurs travaux respectifs dans cette perspective. Les réalisations auxquelles ils se réfèrent sont accessibles dans la présente livraison de Viatica, à la rubrique « Écritures de voyage ».

 

2Anne Pastor, journaliste de formation, parcourt le monde depuis plus de quinze ans à la demande de France Inter et France Culture. Elle réalise de nombreux carnets de voyage sonores dédiés aux peuples indigènes, aux sociétés en transition et aux villes. Elle commente pour nous l’extrait d’une émission radiophonique qu’elle a consacrée à Rangoon et qui prend place dans une série dédiée aux villes du monde.

3Lucie Bauchot travaille depuis plusieurs années dans la communication et la médiation pour le domaine culturel. Sa formation de dessinatrice-illustratrice l’amène à réaliser différents carnets lors de ses voyages (Chili, Île de Pâques, Cuba…). Nicolas Buclin, après avoir été artisan et écoconcepteur, notamment dans la facture musicale, s’oriente désormais vers les métiers du son (live, mixage, enregistrements) et assure la partie sonore du carnet multimédia diffusé en ligne que les deux auteurs commentent lors de cette rencontre.

4Loup Blaster, après avoir suivi des études de cinéma d’animation, intègre un collectif de réalisateurs – animateurs indépendants. Son premier court métrage, Al Hurriya, propose un portrait de la « frontière », à Calais. La somme des impressions collectées lors de l’enquête menée sur le terrain relève du témoignage et de la fiction documentaire.

5Philippe Antoine – Nous en arrivons donc au xxie siècle, après avoir suivi quelques-unes des évolutions du carnet de voyage au cours de sa longue histoire. Tout semble opposer les œuvres que vous allez nous présenter à ces documents qui, jadis, répondaient à des fonctions spécifiques et ne sortaient que très exceptionnellement de la sphère de l’inédit. Pourtant, vous revendiquez les uns et les autres l’appellation « carnet de voyage » pour caractériser vos productions. Dans quel(s) sens entendez-vous l’expression et quels infléchissements faites-vous subir à un genre qui, avec vous, quitte la « galaxie Gutenberg » et devient un objet éditorial à part entière ?

6Anne Pastor – Je travaille depuis 20 ans à Radio France et ma formation de journaliste fait que je me situe dans une pratique documentaire. Il en va ainsi de la série que j’ai consacrée aux « villes mondes » qui sont les véritables héroïnes de mes émissions. Je pense cependant pouvoir parler de « carnets » sonores, car il s’agit pour moi de rendre compte d’une immersion dans un espace géographique et humain. Cette démarche est évidemment empreinte de subjectivité et, enfin, ce que l’auditeur entend est le résultat d’une écriture qui, en l’occurrence, passe par la construction de phrases et de séquences sonores. Mes portraits de villes ne recourent pas à l’image. Il s’agit de suggérer une ambiance, de créer un paysage sonore que l’auditeur pourra imaginer grâce aux paroles entendues, à la musique et aux bruits.

 

7Philippe Antoine – Le récit de voyage tel que nous le connaissons accorde à la vue une place dominante. Or, vous relevez le défi de vous passer des images et de quand même « faire voir » l’ailleurs et ses habitants.

8Gilles Louÿs – N’oublions pas qu’un texte peut faire entendre par exemple les bruits de la rue.

9Marie-Christine Gomez-Géraud – Dès le xvie siècle, on trouve des partitions notées du chant des sauvages. C’est le cas chez Léry. Dès 1585, et bien avant les transformations technologiques que nous connaissons aujourd’hui, apparaît la volonté de conserver les voix en les transcrivant.

10Anne Pastor – Dans mon travail, je pars à la recherche du son et des voix. Je me demande où me placer, je cherche à identifier ce que j’entends et à distinguer les bruits qui m’entourent. Je suis puissamment aidée par les moyens techniques dont nous disposons aujourd’hui et les compétences développées en matière de captation du son, notamment à France Culture. Disposer de 12 ou de 14 sources pour capter un climat sonore facilite grandement mon travail de réalisatrice.

11Gilles Louÿs – Qu’en est-il du processus qui mène de l’enquête et de la prise de son au produit fini que nous pouvons écouter à la radio ?

12Anne Pastor – Dans le programme « Villes-Mondes », chaque reportage durait deux heures. La ville devait être l’héroïne du sujet et, pour ce faire, il fallait mener en amont un travail d’enquête, adossé à des lectures, afin d’élaborer une liste d’interviews possibles et de préparer un synopsis susceptible de donner un fil directeur à l’investigation. L’émission se prépare à trois, quelquefois à deux, avec un preneur de son, un chargé de réalisation et un producteur. Six jours sur place ont été nécessaires pour rassembler le matériau nécessaire aux deux heures du documentaire. Cette phase est suivie d’une période de trois semaines au cours de laquelle s’effectuent, avant la diffusion, le prémontage, le montage et le mixage. Nous essayons toujours de ménager des plages de liberté dans un processus qui est malgré tout très concerté. La collecte du matériau sonore se fait selon le synopsis prévu mais je tiens à ce que mon travail garde une forme de spontanéité.

 

13Philippe Antoine – Avec vous, Lucie Bauchot et Nicolas Buclin, nous allons retrouver le dessin sans abandonner le son. Le livre multimédia que vous nous offrez présente la particularité d’associer le texte et l’image à une bande-son qui est loin d’être seulement illustrative. Pouvez-vous nous dire quelques mots de la genèse de votre projet ?

14Lucie Bauchot – L’idée de ce carnet, Épopée en Cuba, est notamment née de l’envie de participer aux Rendez-vous du carnet de voyage qui se déroulent chaque année à Clermont. Nicolas s’est chargé du versant sonore et j’ai pour ma part réalisé les dessins, à l’aquarelle, au trait ou à l’encre. En fait, ce « livre » est aussi le fruit de l’imprévu : Nicolas, lors du voyage, est tombé gravement malade. Il a contracté une pneumonie à staphylocoques qui a nécessité dix jours d’hospitalisation. Notre histoire est donc organisée selon ces deux moments : avant et pendant la maladie.

 

15Philippe AntoineEt certaines pages vous montrent aussi dans votre domicile ardéchois, en train de commenter l’aventure…

16Nicolas Buclin – Oui, mais des deux étapes, c’est la station à l’hôpital qui a été la plus longue ! Nous avons travaillé sur la complémentarité de l’image et du son. Cette forme hybride avait été imaginée en amont du voyage. Parfois, le dessin décrit la scène et le son vient en appui. Lorsqu’il est question des bruits et musiques de la ville, c’est plutôt l’image qui illustre le son. L’idée était que les deux soient complémentaires et non redondants. Dans tous les cas, le recours aux deux médiums impose deux temporalités qui ont chacune leur propre logique.

 

17Philippe Antoine – Comment a été « fabriqué » ce carnet ?

18Nicolas Buclin – Les captations sonores ont évidemment été prises sur place, le travail au casque permettant une réelle immersion dans l’ambiance sonore de la ville, en particulier à La Havane qui, de ce point de vue, est particulièrement riche. Cette matière est en premier lieu enregistrée mais il faut aussi savoir la retranscrire. Ceci relève de la postproduction mais pas exclusivement. Nous voulions partager avec notre public le vécu qui a été le nôtre.

19Lucie Bauchot – J’ai parfois dessiné sur place mais, au retour, ces esquisses ont été retravaillées, ou j’ai ajouté d’autres planches. De ce point de vue, le son m’a permis de raviver des souvenirs qui autrement auraient pu s’estomper.

20Anne Pastor – La « revie » du voyage est donc facilitée par l’écoute de la matière sonore captée sur place ?

21Lucie Bauchot – En effet. L’écoute et la réécoute mènent pour moi au dessin. La puissance d’évocation du son m’a permis de retracer le voyage avec mon propre mode d’expression.

22Nicolas Buclin – Nous avions à notre disposition deux types de matériaux, illustrations et son, et la question s’est très vite posée de la manière de les accorder. Le lecteur, puisqu’il a affaire à un livre électronique (lequel a été élaboré grâce à un logiciel adéquat), est libre de suivre à sa guise le déroulement de l’histoire, en attendant ou non la fin de la séquence sonore pour passer à une autre page. Chacun est libre d’appréhender notre Épopée en Cuba à son rythme.

 

23Philippe AntoineVous avez sans doute voulu que votre travail ressemble à un « vrai » carnet. Vous allez ainsi jusqu’à reproduire ses spirales dans votre mise en page et, à tout prendre, vous adoptez la plupart des codes qui définissent le genre.

24Lucie Bauchot – Oui, ce carnet nous ressemble aussi pour cela. Nous sommes attachés à l’objet livre et nous avons tenté de concilier tradition et nouveauté, en racontant une histoire organisée selon un scénario qui rend compte du voyage… et aboutit à une production numérique.

25Nicolas Buclin – On peut toujours rêver d’un livre qui offrirait à la fois le plaisir du contact physique avec le papier, qui serait accueillant au son et offrirait la liberté de consultation qu’autorise le web…

 

26Philippe AntoineVous êtes curieuse, Loup Blaster, de ce mélange des techniques qui, dans votre cas, donne lieu à une œuvre qui associe la vidéo, la photographie, le dessin d’animation, et la musique.

27Loup Blaster – La formation que j’ai suivie, dans le domaine du cinéma d’animation, explique en effet pour partie l’intérêt qui est le mien pour le recours à des formes d’expression différentes : le texte, la vidéo, le dessin, la musique… Les modes de diffusion induits par internet et les réseaux sociaux ont par ailleurs compté dans ma démarche créative. J’ai intégré un collectif de réalisateurs indépendants qui se donnait pour objet de réaliser un film, regroupant des courts métrages, sur le thème de l’étranger. À ce moment, en 2014, je me sentais la maturité nécessaire pour proposer un film sur Calais et les personnes migrantes qui habitaient cette ville. Je suis donc partie à la rencontre des gens, sur le terrain. J’ai assisté à la destruction du premier campement, j’ai découvert une ou des cultures, j’ai écouté des musiques que l’on entend dans le film… C’est avant tout par le dessin que j’ai documenté ce moment : on communique plus facilement par ce biais que par la photographie ou la vidéo qui semblent plus « intrusives ». J’ai donc tracé des croquis, mais j’ai également pris des notes, rassemblé des enregistrements. Cette première moisson m’a servi d’aide-mémoire pour écrire le court métrage.

 

28Philippe AntoineLa musique est très présente dans Al Hurriya.

29Loup Blaster – Elle a permis de saisir des moments privilégiés. Un musicien avait été placé en centre de rétention. À son retour, un concert lui a été offert et j’ai eu la chance de saisir cette belle séquence au cours de laquelle, deux heures durant, je me trouvais parmi les exilés. En réécoutant l’enregistrement, les souvenirs affluaient et je me remémorais la situation et les sensations éprouvées : odeurs de feu de bois, disposition des acteurs et des spectateurs, activités des uns et des autres…

 

30Philippe Antoine – Qu’en est-il des dialogues que l’on entend dans le film ?

31Loup Blaster – Je n’avais pas l’intention, initialement, de sous-titrer les paroles des personnes migrantes, ne serait-ce que pour restituer l’impression qui fut la mienne à leur contact. Puis, des amis à qui je montrais le film m’ont convaincue que le spectateur devait avoir accès au sens de ce qui se disait et, de fait, on entend des propos qui donnent à penser et à rêver. Je songe par exemple à celui-ci : « Calais aussi c’est beau ». Pour ce qui est de l’écriture, elle s’est produite au fil du temps, comme c’est le cas dans un carnet de voyage. C’est la vie qui a nourri le film. Je me demande par ailleurs si je ne ferai pas un livre de tout ceci. Le médium exerce évidemment une influence sur le message et un texte ferait peut-être entrevoir autrement la réalité que j’ai voulu saisir et faire partager.

 

32Philippe Antoine – Peut-on encore parler de « carnet » à propos de cette œuvre que vous nous avez montrée ? Le genre est par nature hybride, en ce qu’il mêle textes et images, mais vous poussez cette propriété à son comble, j’y reviens, en recourant à une multiplicité de moyens d’expression.

33Anne Pastor – À mon sens, il s’agit bien d’un carnet. L’œuvre propose un regard singulier, elle est marquée par la subjectivité, elle est le fruit d’une immersion au sein d’un territoire et d’une collectivité.

 

34Philippe AntoineOn pourrait en dire autant de bien des récits de voyages.

35Anne Pastor – Oui, mais la présence du son, et sa puissance de suggestion, permet de préciser le portrait, de lui donner ce supplément d’âme qui manque à des productions soumises à la seule dictature de l’image.

36Nicolas Buclin – Pendant longtemps le visible a en effet prévalu. Le dessin, par exemple, permet facilement de communiquer. Le son aussi, mais très différemment. Le fait de pouvoir graver un instant sonore est quelque chose de relativement récent dans notre histoire.

37Marie-Christine Gomez-Géraud – N’oublions pas non plus le rôle du silence, essentiel pour toute partition. Loup Blaster, dans son film, le fait « entendre » alors qu’elle montre une image vide de toute figuration. Ce moment privilégié permet à l’émotion d’affleurer. Il entre en résonance avec l’avant et l’après de ce plan.

38Anne Pastor – Les lignes bougent aujourd’hui. Le son devient essentiel dans le documentaire alors que, pendant longtemps, la voix off était redondante par rapport à l’image. Il entre au musée. On parle de créations ou d’installations sonores. Plus généralement, les jeunes créateurs aiment à jouer avec les codes et les subvertissent volontiers.

39Loup Blaster – Notre génération explore en effet les complémentarités des moyens d’expression. Elle use volontiers des nouvelles technologies qui sont à sa disposition.

 

40Philippe AntoineVous continuez cependant à raconter et à décrire, à faire partager des manières de voir, de penser et de sentir.

41Lucie Bauchot – Les outils ont changé et, de tout temps, les carnets de voyage ont été produits avec les outils de leur époque. Ces nouveaux médiums confirment que le carnet de voyage est tout, sauf académique. Il n’y a ni plan type ni méthodologie à suivre et il ressemble avant tout à celui qui le fait.

42Un membre de l’assistance – Une double question se pose, qui est celle de l’accessibilité et de la conservation de ces productions multimédias.

43Nicolas Buclin – Elle rencontre celle du destinataire de ces « nouveaux » carnets. Les manières d’appréhender l’objet, nous avons pu en faire l’expérience dans nos stands respectifs, sont très différentes. Les plus jeunes ont pleinement intégré une culture de l’écran et ils entretiennent une familiarité immédiate avec notre travail alors que des publics plus âgés ont tendance à privilégier une lecture linéaire – et donc à se laisser guider par le texte. De notre côté, il apparaît clairement que le recours à de nouveaux outils est générateur de contraintes, aussi bien au moment du voyage que lors de son écriture.

44Lucie Bauchot – Lors de la postproduction, il faut composer avec un appareillage nécessairement plus lourd que celui du carnettiste qui se contente d’un crayon et de papier. Le recours à des logiciels payants et leur maniement font nécessairement partie de notre travail.

45Anne Pastor – Le grand public a aujourd’hui accès, pour un prix relativement modique, à des appareils simples d’usage qui permettent d’accéder à une réelle qualité technique. Des bricoleurs inventifs perfectionnent encore ces outils. Ceci n’exclut évidemment pas les recherches en cours, dans des laboratoires spécialisés, qui ouvrent la voie aux nouveaux sons de demain.

 

46Philippe Antoine – Pouvez-vous revenir sur la diffusion et sur l’archivage de vos carnets ?

47Loup Blaster – Mon film, autoproduit, a été diffusé dans un réseau militant, il est en libre accès sur internet et a été présenté dans un festival. Le fait qu’il s’agisse d’un dessin animé le rend également accessible à un jeune public.

48Lucie Bauchot – Notre Épopée en Cuba est archivée sur un site et la pérennité du carnet est d’abord liée au renouvellement de notre nom de domaine, ainsi qu’à la durée de vie des logiciels que nous utilisons.

 

49Philippe Antoine – Ces nouveaux médiums offrent une alternative au carnet tel que nous le connaissons aujourd’hui. En vous écoutant, on se convainc qu’ils ne concurrencent pas les productions existantes. De fait, Les Rendez-vous du carnet de voyage administrent la preuve de l’extraordinaire foisonnement d’œuvres qui font coexister le visible et le lisible sur un support papier qui semble avoir, dans ce domaine, un bel avenir devant lui. Ce que vous nous proposez enrichit cependant considérablement le spectre des possibles quant aux représentations de l’ailleurs et de l’autre. Vous nous avez donné à voir et à entendre des Voyages qui allient le document et l’impression, qui usent du son comme de l’image (dans tous ses états), qui témoignent enfin d’expériences personnelles que vous souhaitez faire partager en inventant des écritures plurielles. Je vous remercie, au nom de l’équipe de Viatica, d’avoir participé à cet échange qui nous permet de prolonger la réflexion que nous avons eue sur l’objet « carnet de voyage ».

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Pour citer cet article

Référence électronique

Philippe Antoine, « Le carnet de voyage aujourd’hui »Viatica [En ligne], 5 | 2018, mis en ligne le 01 mars 2018, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/viatica/902 ; DOI : https://doi.org/10.52497/viatica902

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Auteur

Philippe Antoine

CELIS, Université Clermont Auvergne

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