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Comptes rendus

Florence D’Souza (dir.), Des voyages vers l’inconnu entre 1630 et 1880

Louvain-La-Neuve, EME éditions, 2016, 164 pages, ISBN : 978-2-8066-3563-1
Gilles Louÿs
Référence(s) :

Florence D’Souza (dir.), Des voyages vers l’inconnu entre 1630 et 1880, Louvain-La-Neuve, EME éditions, 2016, 164 pages, ISBN : 978-2-8066-3563-1

Texte intégral

1Présenté curieusement comme une « anthologie » de sept articles (p. 6 et 4e de couverture), ce volume, précédé par une introduction de Florence D’Souza, qui l’a coordonné, explore la thématique de l’inconnu à l’intérieur d’une très vaste chronologie (1630-1880), dont la justification s’explique uniquement par le fait qu’il s’agit là d’une très longue période durant laquelle la relation de voyage acquiert une légitimité scientifique croissante, instituée sur la base de sa différenciation avec la fiction ou le récit littéraire. Ainsi déployée, cette thématique s’ouvre sur les études de toutes sortes de voyages et de relations, se succédant dans cet ordre :

  • Celle d’un aventurier français du xviie siècle à Madagascar, François Cauche, (Michael Harrigan, Université de Bath) ; la relation de deux voyageurs en Grèce et en Italie au xviie, l’un français, Jacob Spon, l’autre britannique George Wheler (par Fiona McIntosh-Varjabédian, Université de Lille III) ;
  • les relations de divers voyageurs naturalistes européens durant le xixe (Anne-Gaëlle Weber, Université d’Artois) ; le récit illustré du peintre anglais William Hodges de ses voyages en Inde à la fin du xviiie (Florence D’Souza, Université de Lille III) ;
  • les contributions de voyageuses et exploratrices britanniques aux relations de type scientifique de la fin du xviiie et du xixe (Carl Thompson, Université de Nottingham-Trent) ;
  • le récit illustré d’un « antiquaire » britannique, George Alexander Hoskins, sur ses reconnaissances archéologiques dans le désert libyque durant les années 1830 (Caroline Lehni, Université de Strasbourg) ;
  • les récits de mercenaires américains, ex-officiers nordistes et sudistes au service du Khédive d’Égypte de 1868 à 1880, et contributeurs à la cartographie et à l’exploration de l’Afrique (Marc Rolland, Université du Littoral-Côte-d’Opale).

2De fait, ces contributions s’inscrivent dans un très vaste corpus de recherches portant sur les relations de voyage à visée scientifique, et prennent place dans un ensemble bibliographique important – dont la bibliographie sélective donnée aux pages 157 à 159 donne un aperçu. Même si aucun élément d’information n’est livré quant aux tenants et aboutissants expliquant la réunion de ces différents articles, il semble, au vu du thème et du compas chronologique largement ouvert, qu’il s’agisse de contributions issues d’un colloque réunissant des spécialistes britanniques et français de la littérature viatique savante.

3Certaines des études ainsi rassemblées se présentent sous la forme de monographies. Michael Harrigan s’intéresse à « un texte peu connu du milieu du xviie siècle » (p. 19), la Relation de voyage de François Cauche à Madagascar (1651), dont la particularité est d’être à la fois corsaire, explorateur, commerçant et également médiateur interculturel, s’employant à transmettre à ses lecteurs les « singularités » d’une île qu’il a parcourue entre 1638 et 1642, d’abord du sud au nord, en longeant la côte est, puis d’est en ouest.

  • 1 Dans sa présentation du numéro 3 (mars 2016) de Viatica consacré à l’écriture du voyage à deux, An (...)
  • 2 Jacob Spon, George Wheler, Voyage d’Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant, La Haye, 1678.
  • 3 George Wheler, A Journey into Greece in company of Dr. Spon of Lyon, Londres, William Cademan, Rob (...)

4L’article de Fiona McIntosh-Varjabédian porte sur un cas assez rare de voyage à deux1, celui que Jacob Spon, médecin lyonnais de confession protestante entreprit avec l’Anglais George Wheler en Grèce et en Asie Mineure dans les années 1670 : la relation que Jacob Spon fit publier en 1678 associe en effet George Wheler comme co-auteur2, tandis que Wheler associe également son compagnon de voyage dans sa propre relation publiée en 16823. L’auteure rappelle l’importance du récit de Spon, qui fut longtemps une référence pour les voyageurs français au Levant, « en particulier pour Chateaubriand dans L’Itinéraire de Paris à Jérusalem » (p. 43).

  • 4 William Hodges, Travels in India during the years 1780, 1781, 1782 & 1783, Londres, J. Edwards, Pa (...)

5Florence D’Souza, quant à elle, consacre son article au regard que le voyageur illustrateur William Hodges porte sur l’Inde, encore peu connue des Britanniques à cette époque, durant ses voyages des années 1780-17834. Elle montre en particulier comment Hodges, pour transmettre à ses lecteurs son saisissement face aux mœurs indiennes, a recours à la « temporalisation anthropologique », consistant à « transposer dans une période antérieure de l’histoire européenne, pour des fins de comparaison, des aspects peu compréhensibles […] de l’Inde de son époque, afin de les rendre reconnaissables à ses contemporains britanniques » (p. 90-91). Soit un des procédés particulièrement utilisés par les voyageurs dans la construction de l’orientalisme européen.

6On retiendra en particulier la contribution d’Anne-Gaëlle Weber qui conceptualise de façon très intéressante ce thème de l’inconnu, en le rapportant aux contraintes du discours savant au XIXe. Les contraintes des récits de navigation, imposant d’écrire la relation du voyage depuis le port de départ jusqu’au débarquement, entrent en effet en contradiction avec les visées propres des savants, comme le montre l’exemple de Humboldt (cité p. 62) rechignant à cet exercice qui empiète sur le temps consacré à la rédaction de ses ouvrages proprement scientifiques. De plus la règle propre au genre de la relation, imposant d’entrer dans tous les détails du voyage, entre en conflit avec la contrainte proprement savante de ne rien dire qui ne soit déjà connu, de sorte que le relateur débarquant sur des territoires déjà décrits avant lui se trouve souvent partagé entre la nécessité de faire la part de ce qui est précisément déjà connu, décrit par d’autres, et de ses propres contributions à l’accroissement des connaissances.

7À l’inverse, la « contrainte savante » ne permet pas de tenir compte de ce qui, bien que connu, n’en est pas moins curieux, et digne d’être noté : dès lors, l’inconnu, ce peut être du connu non investi par la curiosité, du banal à côté duquel passent les navigateurs, et que seul un regard curieux peut enregistrer et promouvoir au rang d’inconnu à connaître. L’auteure cite ainsi l’exemple d’espèces marines très courantes de l’Océan Atlantique, visibles à très peu de distance des côtes, tellement banales qu’elles ne retiennent pas la curiosité, jusqu’au jour où un regard scientifique attire l’attention sur leurs particularités et en propose, pour la première fois, une description scientifique. Ainsi de Cook parti du Finistère et s’étonnant « qu’aucun naturaliste n’eût jusqu’alors fait mention du Dagysa, dont la mer abonde à moins de vingt lieues de la côte d’Espagne » (cité p. 68). Si connaître, c’est ramener l’inconnu au connu, il arrive donc qu’il existe de l’inconnu dans le connu existant, soit ce qui n’a pas encore été décrit et nommé par les savants, comme le remarque Cook signalant que très souvent des plantes, des fleurs ou des animaux ne sont « ni décrits, ni classés » (cité p. 69). Autrement dit, tout ce qui a déjà été nommé par des voyageurs antérieurs mais n’a pas encore été décrit en termes proprement scientifiques relève de l’inconnu. S’ouvre alors, à l’intérieur de la liste des objets déjà nommés par les navigateurs et les savants des époques antérieures, une très vaste part d’inconnu, puisque celui-ci n’est rien d’autre que ce qui est encore inédit dans le discours savant. D’autant plus que s’y ajoute tout ce qui, dans des espaces pourtant maintes fois explorés et décrits, n’a pas été jugé digne d’intérêt ou n’a été décrit qu’en passant. L’exemple d’Adanson (cité p. 71) s’étonnant qu’aucun voyageur avant lui ne se soit étonné de la dimension gigantesque du tronc du « bahobab » est un exemple parlant : il arrive donc que l’inconnu se trouve dans le méconnu.

8Plus intéressant encore, il arrive aussi que seul le caractère personnel du point de vue adopté par le savant soit digne d’être transmis. Lorsque dans son Histoire naturelle du Sénégal Adanson décrit la stupeur et l’effroi avec lesquels des enfants d’un village du Sénégal observent en sa personne le premier blanc qu’ils aient jamais vu, il offre à son lecteur un étonnant jeu de miroir où s’affrontent les regards de ceux qui s’observent mutuellement. L’effet, qui relève de la « singularité » – Adanson parle d’une « scène singulière » (cité p. 83) – rapproche ici la relation savante du récit littéraire, et ce n’est pas le moindre paradoxe de cette dialectique du connu et de l’inconnu que d’aboutir ainsi à un rapprochement entre voyage savant et voyage littéraire, sur lequel Anne-Gaëlle Weber conclut son article : n’est-ce pas précisément par la nécessité de produire du connu que les spécialistes tracent la frontière entre ces deux traditions viatiques ?

9Trois autres contributions présentent un intérêt différent mais non moins intéressant. Celle de Carl Thompson a le grand mérite de réévaluer, de manière très fine, les contributions de femmes exploratrices au discours scientifique des xviiie et xixe siècles en Grande-Bretagne, en montrant que, bien qu’elles ne soient pas membres des diverses académies ou sociétés savantes (exclusivement masculines), elles n’en ont pas moins participé au grand mouvement de recension scientifique de cette époque (en l’occurrence, surtout les sciences naturelles). L’auteur montre même, aux termes d’une micro-analyse de discours, qu’une voyageuse comme Maria Riddell (1772-1808) assume de manière directe, dans son énonciation, une position de femme de science assumée et sans complexe, et qu’à l’inverse, la modestie affichée dans leurs textes par d’autres voyageuses, comme Marta Graham (1785-1842), minimisant dans son texte publié sa compétence scientifique, s’assimile à une énonciation « à voix bifurquée », mais qui n’en produit pas moins des effets de connaissance, à condition qu’on prenne le temps de la lire « ENTRE LES LIGNES » (p. 109 : les majuscules sont de l’auteur). Il conviendrait donc, selon lui, de réévaluer le corpus constitué par les relations de ces voyageuses parties vers des contrées fort lointaines, parfois, dans le but de multiplier les observations de type scientifique et les collectes de spécimens. Mais pour ce faire il importe de remettre en cause les présupposés de la communauté universitaire, renvoyant à des stéréotypes sexistes, et conduisant à ne pas voir, ou à ne pas chercher à voir que nombre de femmes ont voyagé dans un but authentiquement scientifique et non pas « pittoresque » ou « littéraire », cadre dans lequel les a longtemps enfermées toute une tradition savante majoritairement masculine. Cette étude présente ainsi l’intérêt de croiser une approche historique classique de cette littérature viatique féminine en la reliant à une étude des formes de discours « genrés ».

  • 5 George Alexander Hoskins, Visit to the Great Oasis of the Libyan Desert; with an Account, Ancient (...)

10L’article de Caroline Lehni rappelle l’importance historique de ce qu’on a appelé l’antiquarianism, cette perspective adoptée par un certain nombre de voyageurs britanniques partis explorer les régions peu connues de l’Égypte, durant le dernier tiers du xixe siècle, dans le but d’en recenser et de décrire leurs sites archéologiques, situés à la périphérie des régions (basse Égypte d’abord, puis progressivement haute Égypte) traditionnellement visitées par les voyageurs britanniques lors de leur « grand Tour » oriental. Dans ce contexte, elle propose une analyse du récit illustré de « l’antiquaire » George Alexander Hoskins (1802-1863)5 ; elle met en particulier en évidence le double rôle, à la fois documentaire et « pittoresque » de ce médium qu’est l’illustration chez Hoskins, qui, visiblement, cible un public de lecteurs avertis voire de spécialistes tout en cherchant à élargir ce lectorat par le biais de l’effet « pittoresque ». Elle montre, en « zoomant » sur certains détails de ces illustrations comment les techniques de lithographie, à l’époque, permettent de surajouter après coup à un dessin composé sur place des détails dessinés par d’autres artistes, en enrichissant la vue documentaire par des personnages richement costumés à la mode présumée orientale et n’ayant visiblement rien à voir avec le décor en arrière-plan. Ces sortes de retouches faites après coup, par des professionnels – elle cite en particulier l’atelier du célèbre dessinateur et lithographe Louis Haghe (1806-1885) – ne sont pas sans faire penser, de façon prémonitoire, aux modernes « rectifications » ou incrustations via Photoshop.

  • 6 L’auteur note que le Président Anouar el-Sadate, lorsqu’il voulut marquer son rapprochement avec l (...)
  • 7 William Loring, A Confederate Soldier in Egypt, New York, Dodd, Mead & Company, 1884.
  • 8 William McEntire Dye, Moslem Egypt and Christian Abyssinia, or Military Service under the Khedive (...)

11Enfin, l’article de Marc Rolland revient sur un épisode peu connu des relations égypto-américaines à la fin du xixe, à un moment où le Khédive Ismaël, soucieux de rétablir la puissance politique et militaire de l’Égypte en s’affranchissant de la tutelle ottomane, entreprend des expéditions militaires en territoire éthiopien, non sans résister à la politique d’intimidation de l’Empire britannique. Le choix de se tourner vers les États-Unis récemment sortis de la guerre de Sécession s’explique par le fait que les Américains, à l’époque, ne sont pas identifiés à une puissance impérialiste et ont, de plus, la réputation, acquise à travers une guerre civile dont l’auteur rappelle qu’elle fit plus de 600 000 morts, d’avoir une des meilleures armées du monde. C’est là un épisode peu connu de l’histoire des relations égypto-américaines6, qui vit une cinquantaine d’officiers américains composée pour moitié de « nordistes » et de « sudistes » s’employer à coopérer avec l’état-major de l’armée égyptienne, avec des succès divers, et, parfois, beaucoup de tensions dues à la difficulté, pour des officiers américains, de s’adapter aux complexités de la situation orientale, et en particulier aux codes implicites régissant les modes de communication en matière de commandement militaire dans l’armée égyptienne, tiraillée entre officiers égyptiens, turcs, ou circassiens. Certains, comme l’ancien général confédéré William Loring7, surmontèrent sans problème ces chocs culturels au point d’évoluer comme un poisson dans l’eau dans l’environnement oriental et d’afficher hautement leur sympathie pour les visées politiques du Khédive, tandis que d’autres, rendus amers par les échecs sur le terrain militaire – la cohabitation dans un même corps d’armée en campagne de deux groupes obéissant l’un à un officier égyptien, l’autre à un Américain, s’avéra catastrophique – transmirent dans leur récit une vision pour le moins sombre et désabusée de cette expérience égypto-américaine : ce fut le cas de l’ancien général nordiste William McEntire Dye, dont le propre récit8 parut presque en même temps que celui de Loring.

  • 9 James Morris Morgan, Recollections of a Rebel Reefer, Londres, Constable, 1917.

12L’auteur rappelle qu’un certain nombre de ces extravagants officiers américains, d’origine française, ou francophone, et parfaitement arabisants, avaient, outre beaucoup de curiosité et une grande ouverture d’esprit, une très riche expérience de cet Orient convoité à l’époque par les grandes puissances européennes, et contribuèrent de façon significative à la cartographie de l’Afrique. Et des portraits qu’il donne des figures éminemment romanesques de certains de ces officiers, comme celui de Loring ou du jeune officier confédéré James Morris Morgan (1845-1928)9, on retire l’impression que le personnage de Rhett Butler de Autant en emporte le vent n’est, en comparaison, qu’une copie bien fade et bien pâle, tant la réalité, une fois de plus, administre la preuve qu’elle peut l’emporter, et de très loin, sur la fiction.

13On terminera en relevant que ce recueil d’articles présente l’intérêt de rappeler, au vu de la quantité de références en langue anglaise citées, à quel point l’analyse des relations savantes occupe une place importante dans les recherches anglo-saxonnes. Il est cependant dommage que l’ouvrage ne comporte aucune liste de mots clés pour les différents articles, et que la table des matières listant les différents articles ne mentionne pas le nom des auteurs, qu’il faut aller rechercher dans la liste des contributeurs.

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Notes

1 Dans sa présentation du numéro 3 (mars 2016) de Viatica consacré à l’écriture du voyage à deux, Anne Rouhette soulignait la rareté de la double signature dans ce type de voyage : « De manière générale, un survol des bibliographies consacrées au récit de voyage laisse apparaître un faible nombre d’œuvres attribuées à deux auteurs ; le plus souvent, si deux compagnons de voyage souhaitent laisser une trace écrite de leur expérience, celle-ci donne lieu à deux ouvrages séparés. » Voir Anne Rouhette, « Le récit viatique en duo », Viatica, Écrire le voyage à deux – Travel Writing in Partnership, [En ligne] URL : http://revues-msh.uca.fr/viatica/index.php?id=552.

2 Jacob Spon, George Wheler, Voyage d’Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant, La Haye, 1678.

3 George Wheler, A Journey into Greece in company of Dr. Spon of Lyon, Londres, William Cademan, Robert Kettlewell, and Awnsham Churchill, 1682.

4 William Hodges, Travels in India during the years 1780, 1781, 1782 & 1783, Londres, J. Edwards, Pall-Mall, 1794 (1793).

5 George Alexander Hoskins, Visit to the Great Oasis of the Libyan Desert; with an Account, Ancient and Modern, of the Oasis of Amun, and the Other Oases now under the Dominion of the Pasha of Egypt, Londres, Longman, 1837.

6 L’auteur note que le Président Anouar el-Sadate, lorsqu’il voulut marquer son rapprochement avec les États-Unis en 1974, « célébra la mémoire des conseillers américains venus en Égypte cent ans plus tôt, déplorant qu’ils ne fussent pas aussi célèbres qu’un certain Docteur Livingstone » (p. 140).

7 William Loring, A Confederate Soldier in Egypt, New York, Dodd, Mead & Company, 1884.

8 William McEntire Dye, Moslem Egypt and Christian Abyssinia, or Military Service under the Khedive in his Provinces and Beyond their Borders, New York, Atkin & Prout, 1880.

9 James Morris Morgan, Recollections of a Rebel Reefer, Londres, Constable, 1917.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Gilles Louÿs, « Florence D’Souza (dir.), Des voyages vers l’inconnu entre 1630 et 1880 »Viatica [En ligne], 5 | 2018, mis en ligne le 01 mars 2018, consulté le 29 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/viatica/988 ; DOI : https://doi.org/10.4000/viatica.988

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Auteur

Gilles Louÿs

PHILIA, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

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